
A l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, jeudi 8 mars, l’académie de l’académie de Dijon, a organisé, en partenariat avec le collectif Droits des femmes, un débat théâtral intitulé « L’égalité en scène ».
Plus de cent-vingt collégiens des départements de Côte-d’Or, Nièvre, Saône-et-Loire et Yonne ont participé à ce débat orchestré par la compagnie « Les Comédiens associés ».
L’après-midi, les élèves ont été accueillis par Frédérique Alexandre-Bailly, rectrice de l’académie de Dijon, chancelière des universités, qui leur a rappelé les tenants et les aboutissants de cette journée et de l’intérêt pédagogique du théâtre forum pour sensibiliser les élèves à l’égalité et au respect entre les femmes et les hommes. Elle souhaité que les élèves présents deviennent de véritables ambassadeurs « égalité » dans leurs établissements et que le conseil académique de la vie collégienne (CAVC) puisse consacrer ses travaux à cette thématique.
Dans les deux cas les collégiens ont été confrontés à des situations les amenant à réfléchir et à réagir sur des thèmes tel que le harcèlement, le cybersexisme, le sexting, ou encore la construction et l’estime de soi, en passant par les stéréotypes et le choix d’orientation.
Dans un premier temps des saynètes illustrant des situations auxquelles les élèves peuvent être confrontés sont jouées par deux comédiens professionnels, parfois avec la complicité d’un ou deux élèves. Puis, à l’issue de chaque scène, un meneur de jeu sollicite les collégiens afin de connaître leur ressenti, leur avis.
Le débat est dès lors lancé, permettant un moment d’échanges, d’analyse, et de prise de position.
Grâce à quoi les questions soulevées par les différentes saynètes deviennent plus claires et des pistes de réflexion se dessinent dans une ambiance où le dynamisme le dispute à l’humour, même si les sujets abordés restent sensibles et graves.
- Nommer un « référent égalité chargé d’identifier et de faire remonter les problèmes » dans chaque établissement scolaire dès la rentrée 2019.
- Garantir 40% d’étudiantes en filières scientifiques dès 2020 pour lutter contre l’autocensure tout en renforçant la personnalisation des parcours.
- Mettre en place une cellule d’accueil et d’écoute pour un accompagner et un soutenir aux victimes d’inégalités et de violences au sein des universités.
- Sensibiliser sur les violences sexuelles et sexistes via une campagne de communication au sein de l’enseignement supérieur.
- Former les personnels de l’encadrement du CROUS afin de lutter contre les stéréotypes et les inégalités au sein de la vie étudiante.
